Vraie question, est-ce que la culture du coton a provoquer l’assèchement de la mer d’Aral ? La réponse est : OUI.
Il y a 50 ans la mer d’Aral (qui est en réalité un lac salé -1ere nouvelle-) etait le 4ème plus grand lac de la planète. Située à cheval entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan avec une superficie de 67300 km², soit deux fois la superficie de la Belgique pour situer !
Comment en est-on arrivé là ?
Très simple, en 1960 l’Union Soviétique décide de cultiver les steppes, donc de produire du coton (entre autre). Pour se faire ils détournent des fleuves pour irriguer les cultures. 10 ans plus tard en 1970 elle avait perdu 9/10eme de sa surface.
Vous vous demandez ce que ça entraîne ? (Oui)
Une salinité très importante qui tue les poissons et qui donc entraine la perte d’emplois. Car oui avant la culture du coton, la première source de revenu était la pêche. Mais comment pêcher dans une mer où il n’y a plus de poissons ? En 1987 les pécheurs ont pêché : 0 tonne !
Niveau climatique c’est également une catastrophe. En effet le climat est aujourd’hui considéré comme continental et les températures oscillent entre -50 l’hiver et – 50 l’été. A cela ajouter des vents violents (+90km/h).
La mer d’Aral va-t-elle disparaître ?
En Ouzbekistan sans doute, par contre au Kazakhstan de nombreux programmes ont été mis en place. Et c’est très bien, la salinité baisse, donc par logique la vie aquatique reprend ses droits.
Quelles sont les conséquences de l’assèchement de la mer d’Aral ?
A cause de l’utilisation à outrance des pesticides, la mer est asséchée. Beaucoup de vent qui pousse donc le sable du fond du lac (couvert de pesticides) sur les cultures. Bien-sûr il n’y a pas que les cultures qui sont touchées par ces vents salés, il y a aussi la population. Aux alentours du lac le taux de mortalité infantile est gigantesque. A cela ajouter les cancers. Et juste pour une culture du coton. Qui sera sans doute fabriqué dans un atelier de la sueur et qui coûtera moins de 5€.
L’Ouzbekistan fait parti des 6 pays qui produisent le plus de coton (on ne parle pas du travail des enfants connu dans ces pays)
PhilV
Alexandre poussin et Sylvain tesson l’ont traversé dans ‘on a marché sur la terre’. Des pages de désolation et les plans cotons expliquer comme il faut. Un concours d’état annuel entre région ou l’on descolarisait à tour de bras pendant la période de récolte. Comme en France il y a 100 ans. Nous avons nous avons des migrants pour faire nos recoltes gratuitement.
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