Participe-t-on indirectement au travail forcé des Ouïghours ?

Classé dans : Mode | Commentaires: [ 1 ]

C’est une question que nous pouvons aisément nous poser. Est-ce que le vêtement que je porte est issu du travail forcé des Ouïghours ? La question est malheureusement totalement rhétorique. En effet chaque personne qui porte un vêtement ou un accessoire qui comprend à un moment de la chaîne de production une fibre de coton produite en Chine, y participe.

Les choses sont dites. Environ 1 article sur 5 est issu du travail forcé des Ouïghours.

Cela s’explique par le fait que déjà la Chine est le premier producteur mondial de coton. A elle seule elle propose 6 millions de tonne par an de coton et sur cette récolte 85% vient du Xinjiang (province des Ouïghours).

La probabilité est également plus forte s’il s’agit du coton à longues fibres, car il est ramassé à la main.

Il y a environ 500.000 travailleurs forcés. Pour des vêtements que l’on ne paiera pas plus de 10€. La fast fashion a un coût. Celui de la vie humaine (mais ça on le sait depuis des années).

Petit rappel les Ouïghours sont des turcophones musulmans qui vivent dans la province du Xinjiang.

Quelques dates clés :

2017 : la diaspora Ouïghours alerte sur des enfermements. Pékin nie

Mai 2018 : 1 million sur 12 millions sont soumis à un internement extra-judiciaire, pour Pekin il s’agit de centre de formations. 300.000 personnes ont des lourdes peines de prison.

Qu’est-ce que cela entraîne ? Une séparation des familles et une entrave aux naissances. En effet on parle de stérilisation forcée (qui est un critère de génocide).

Nous avons employé chaque fois l’expression « travail forcé », en l’occurrence il s’agit plus d’esclavage moderne.

Quelles pistes pour le consommateur ?

Tout d’abord choisir un coton certifié GOTS, c’est pour cela que le label GOTS garantie des bonnes conditions de travail.

Eviter au maximum les produits fabriqués en Chine ou contenant du coton chinois (mais cela me semble difficile à tracer).

En réalité prendre conscience que la voix du consommateur compte. Nous sommes acteurs du changement. Alors agissons.

Source :

Ouïghours : esclavage moderne dans les champs de coton chinois

« Si mon père est enfermé à cause de moi il mourra »

Dans le prêt à porter du coton made in « travail forcé »

  1. RAMPAL

    Bonjour,
    Merci pour ces informations.
    A l’avenir j’essaierai de trouver d’où provient le coton utilisé pour mes vêtements.
    Cordialement

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