Du graff vert à la rébellion jardinière !

A l’heure où le mot « Développement Durable » est sur toutes les lèvres et que le Green est à la mode…Le graffiti prend lui aussi un coup de vert ! Quand les graffeurs se mettent aux méthodes écolos, on est loin de l’utilisation des bombes plus que chimiques et on arrive même jusqu’à des actions de type guérilla !

Zoom sur les précurseurs en la matière…

Edina Tokodi est une des références en la matière de « graff vert ». Cette Hongroise, est la pionnière du graffiti naturel grâce à des œuvres écolo qu’elle crée au cœur des paysages urbains avec du gazon ou de la mousse… En tout cas, je trouve que c’est une très bonne idée et en plus originale ! qui confirme qu’on peut faire des belles choses simplement avec l’environnement qui nous entoure !

Cette artiste a su s’approprier un véritable art en total harmonie avec la nature ! Et comme les images parlent beaucoup mieux que les mots, je vous laisse admirer ses créations…

Où trouver ses œuvres ? Malheureusement pas chez nous encore ! il faudra se rendre dans les rues de Willamsburg à Brooklyn pour voir se côtoyer artistiquement béton et verdure sous forme d’animaux, objets .. ;

Un art éphémère ? certes les végétaux fanent, mais qu’il a-t-il de mieux ? un graff qui va faner naturellement ou un graff qui va passer au karcher par les services municipaux côté durée de vie.. ça se vaut !!

Un mouvement qui va beaucoup plus loin que l’art du graff vert, la « guerilla gardening » (la guérilla jardinière). Mais c’est quoi ce terme barbare ?? un mouvement d’activisme pacifiste qui utilise le jardinage comme moyen d’action en faveur de l’environnement. Si tous ceux qui avaient des choses à revendiquer utilisaient le jardinage le monde serait beaucoup plus beau, non ?? 🙂

Le pionnier de ce mouvement : Richard Reynolds, un Anglais militant qui a fondé en 2004 GuerillaGardening.org et depuis peu il a même dédié un livre entièrement à ce mouvement urbain vert !

« Dans certains cas, c’est un pied de nez au «tout béton» de nos villes, mais c’est ailleurs une revendication pour des cultures vivrières, comme le Mouvement des sans-terre au Brésil, des gens privés de terre. Parfois, cela débouche sur des jardins partagés ou communautaires. »

Origine d’un mouvement venant des 4 coins des US, UK, mais aussi d’Allemagne…

Et qui commence à pousser et germer au cœur des zones délaissées des grandes villes Françaises !

Et bonne nouvelle en cette Journée de la Terre ! elle
respire beaucoup mieux suite à l’arrêt du monde aérien ces derniers jours,
volcan oblige (même si du coup les voitures ont été beaucoup plus nombreuses à
rouler…Tout de même moins polluantes que les avions…)

++ Guerilla Gardening

Source et Source

Séverine