Le jour où on a ouvert les yeux sur la Fast-fashion

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Le 24 avril 2013 près de Dacca au Bangladesh un immeuble s’effondre. Cet immeuble c’est celui du Rana Plaza où des milliers de personnes travaillent pour coudre les vêtements que l’on trouvera à bas coût ici. Aujourd’hui on vous propose une mise à jour de l’article que nous avions écrit il y a 5 ans.

Ce drame, en plus d’être le plus meurtrier dans le cadre du travail, nous rappelle que derrière nos vêtements il y a des personnes qui mettent en jeu leur vie pour des salaires de misère. Tant dans la fabrication du produit fini, que au niveau de la teinture… L’industrie de la mode est une industrie meurtrière. Le mot est fort mais réel. En ce qui concerne le Rana Plaza c’est 1138 personnes tuées et plus de 2500 blessées.

Le problème dans tout cela c’est que se sont les femmes qui sont les premières concernées. En effet plus de 90% des travailleurs pauvres sont des femmes. La plupart sont très jeunes (18 à 24 ans). Elles cousent nos vêtements car après tout la couture est forcément une tâche féminine.

Les dividendes annuels d’Amancio Ortega, le fondateur de la marque de vêtements Zara, correspondent à plus de 800.000 fois le salaire moyen d’un ouvrier.e indien de la confection.

Oxfam – Dossier un autre monde est possible

La fast-fashion entraîne la pauvreté

9 ans après ce drame, on peut se questionner sur le bilan du Rana Plaza dans notre consommation de vêtements. Pour être honnête ce drame a été un électrochoc pour beaucoup de consomateurices. Une prise de conscience pour consommer différemment. Mais comme un soufflé c’est retombé. Vous allez me dire « oh t’es pessimiste », mais c’est vrai. De l’industrie du fast-fashion, nous sommes passés à l’ultra fast fashion. Ou des usines arrivent à produire des collections en moins d’une semaine, en travaillant 6 jours sur 7 plus de 12H par jour. De là à lier cela à l’esclavage moderne il n’y a qu’un pas ! Le travail des enfants, les ouïghours, on peut continuer la liste.

La main d’œuvre bangladaise voit son salaire stagner autour de 80 euros mensuels

LE COLLECTIF ETHIQUE SUR L’ETIQUETTE

Utilisons notre pouvoir pour changer les choses !

Éternelle question quel est le prix d’un vêtement ? Doit on y voir que l’aspect de notre porte monnaie ou aussi quand même le coût de la vie de la personne qui a travaillé pour ? On parle même pas de salaire vital, ce n’est pas pris en compte. Mais si on trouve un slip femme à 3€, le coût de la matière première, du travail et de la marge du revendeur il y a un problème. Je me suis toujours dit consomme moins mais consomme mieux. Facile à dire je sais. Et pourtant c’est réellement la clé de notre changement. Des pistes vers une consommation responsables sont proposées, mais si vous avez lu cet article c’est que le cheminement a déjà commencé !

Nous vous invitons à lire l’article Oxfam qui a déjà fait un bilan l’année dernière et qui ouvre aussi la réflexion.

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